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Le magazine Playboy France fait des révélations sur Charles Sobhraj, « Le Serpent » ! Nous avons voulu aller à la rencontre du serial-killer le plus connu au monde, rendu célèbre par la série éponyme de Netflix. Nous racontons les coulisses abracadabrantes de cette entrevue : les négociations avec son avocate, ses proches, sa vie après la prison et puis enfin Charles Sobhraj qui tente de nous escroquer ! Un grand format haut en couleurs par Simon Wauquiez.

Les génies ne s’arrêtent jamais : de leur plus tendre enfance à leur tout dernier souffle, ils continuent de créer. Péguy disait que : « si le talent venait du travail, le génie venait de l’obsession ». Le Serpent est l’un d’eux. Quand je l’ai vu, il avait 80 ans, 40 ans de prison derrière lui, et l’air passablement défraîchi. Son existence avait été une virée folle sur une autoroute maculée de sang, partant de l’échangeur du meurtre et s’achevant dans la terreur des hurlements. Cet homme qui fut le génie absolu du crime, le plus grand manipulateur que le monde ait connu, qui se faisait passer pour un marchand de pierres précieuses pour endormir, détrousser et enfin tuer des touristes en quête de spiritualité, qui leur prenait leurs passeports et passait alors d’un pays à l’autre sans difficulté, ce monstre… va tenter de me voler un billet de la SNCF. On imaginerait très bien au fond de leurs prisons Francis Heaulme qui s’évertuerait à massacrer un abricots à coup de couteau en plastique ou Marc Dutroux qui pénétrerait sans fin son oreiller en l’imaginant mineur.

Je me souviens de Gérard Fauré, parrain de la French Connection, plus grand trafiquant de coke au monde, qui était arrivé chez moi avec des pistolets en plastique, sans doute piqués à la Grande Récré et qui m’avait proposé de racheter un paquet de cigarettes acheté en Espagne, deux euros de moins. Ne dit-on pas souvent que l’histoire se répète toujours deux fois : d’abord en tragédie, puis en farce. Charles Sobhraj avait sans doute retrouvé le scénario de sa vie dans ses archives, mais il se souvenait à peine des tirades et les déclamait sans conviction, comme un vieux cheval de manège qui tourne épuisé autour du néant. Il avait été beau, séduisant, et manipulateur, puis le temps avait été si long qu’il l’avait laissé derrière lui, parmi les vieillerie de l’existence.

Comment le petit étudiant que je suis, à peine sorti des couches de sa mère, s’est-il retrouvé à se faire arnaquer par un serial killer de 80 ans ? ……

Lisez la suite dans le numéro de Playboy en kiosque ou en numérique !

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