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Playboy France est allé à la rencontre de l’héritière de l’empire Peugeot qui est… prostituée ! Un entretien chic et choc sur un destin hors norme avec Aline Peugeot ! 

Son nom de famille est inévitablement familier. Il évoque l’image de voitures élégantes, la technologie de pointe, et un luxe confortable qui a fait le renom de la France dans le monde entier. Mais sous cette étiquette brillante, Aline Peugeot, descendante directe du constructeur automobile du même nom, a une histoire qui défie toutes les attentes et bouleverse les clichés de la haute société. Héritière d’une des familles les plus riches et les plus influentes de France, Aline a choisi une voie radicalement différente de celle que l’on pourrait s’attendre de son nom. Elle a troqué les couloirs lambrissés des demeures ancestrales pour les trottoirs froids des rues strasbourgeoises. Le triste décor est planté : le luxe et les contraintes ou la rue et la liberté ! Elle a fait son choix. SDF, alcoolique, puis prostituée, elle trace son chemin sans jamais se soucier des convenances bourgeoises.
Elle nous explique pourquoi.

Entretien par Rei Angeli 

Rei Angeli : Rentrons dans le vif du sujet : à l’âge de 2 ans, vous êtes adoptée par Florence et Pierre-Yves Peugeot, héritiers du célèbre constructeur automobile. Pourtant, vous quittez le foyer familial et tombez dans la prostitution. Votre vie ressemble à un scénario de film hollywoodien…

Aline Peugeot : C’est vrai, ma vie est certainement difficile à comprendre pour ceux qui sont à l’extérieur. J’ai été adoptée par les Peugeot, une famille incroyablement riche et puissante. Première leçon : l’argent ne résout pas tous les problèmes. Même avec tout l’or du monde, on peut mal tourner. C’est mon histoire. Je n’avais ni amour, ni protection. Encore moins de vrai cadre familial. C’est vrai, j’ai grandi dans une immense maison, entourée de belles choses, mais j’ai toujours ressenti un grand vide en moi. J’étais une étrangère dans ma propre vie, une sorte d’objet décoratif plutôt qu’un membre à part entière de la famille. Pour être tout à fait honnête, mes parents traitaient les chiens de la maison mieux que moi. Pour une raison qui m’échappe encore, j’étais le vilain petit canard. Cela a créé un sentiment de rejet profondément enraciné en moi, qui a conduit à un comportement autodestructeur. Quand j’ai quitté le foyer, ce n’était pas pour chercher la prostitution. Je ne dis pas cela pour me disculper de ma responsabilité. C’est mon histoire, et ce sont mes erreurs.

R. A. : Vos parents ont-ils leur part de responsabilité dans votre parcours ?

A. P. : Oui, c’est sûr. La mentalité de cette famille était empreinte de misogynie. La caricature des grandes familles françaises qui restent bloquées dans un temps révolu. Les femmes étaient considérées comme inférieures, à moins d’exceller dans des domaines précis, comme les mathématiques par exemple. C’est encore le cas aujourd’hui. Les « filles de» finiront par gérer la comptabilité de papa ou les petites affaires sans importance. Si elles ne se démarquent pas, elles seront simplement cantonnées au rôle d’épouse et de mère. J’ai toujours été en décalage avec ce modèle, je n’étais pas une bonne élève à l’école, et mes talents résidaient ailleurs, mais ils semblaient être ignorés. J’ai constamment été critiquée pour mon apparence et accusée de manquer de profondeur intellectuelle. Toute la journée, je me prenais des salves d’insultes sexistes qui ont profondément affecté mon estime personnel.

R. A. : Uniquement parce que vous étiez une jeune fille ? 

Retrouvez l’intégralité dans le magazine !

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