C’est au tour de Lana, jeune femme au profil original, de vous dévoiler ses charmes ! Bienvenue à elle et découvrez son univers :

Playboy France : Peux-tu nous dire qui tu es ? Que dirais-tu à un étranger si tu voulais qu’il sache tout de toi (tes goûts, tes loisirs, ta personnalité, ta localisation, ton âge, tout ce que tu veux partager) ?

Je m’appelle Lana aka Lola , j’ai 24 ans. Je suis une passionnée du monde de la nuit, dans toutes ses dimensions — aussi bien sensuelles que artistiques. J’évolue entre l’érotisme et la scène alternative, deux univers où je me sens libre, vivante et connectée à ce que je suis profondément. Depuis toute petite, la danse fait partie de moi. C’est une manière d’exprimer mon énergie, ma sensualité et ma créativité. J’ai eu la chance de pouvoir développer ce talent dans plusieurs clubs de strip, où j’ai appris à maîtriser l’art du mouvement, du regard et du jeu avec les émotions.

Comment es-tu entrée dans le mannequinat et surtout dans le mannequinat érotique ou sensuel ?

Je suis encore novice dans le mannequinat, surtout dans sa dimension érotique ou sensuelle, mais c’est un univers qui m’attire profondément. J’y entre doucement, au rythme des opportunités qui se présentent à moi, en laissant les rencontres et les expériences me guider. Ce qui me plaît, c’est cette possibilité d’exprimer mon corps, mon énergie et ma sensualité d’une manière artistique, libre et assumée. Je découvre, j’apprends, je m’amuse — et surtout, je me sens à ma place.

Que ressens-tu à propos de la sexualité et de ton propre corps ?

C’est pas toujours évident d’assumer pleinement sa sexualité et son rapport au corps, surtout dans une société où le regard extérieur — notamment sur les réseaux — peut être à la fois jugeant et intrusif. Encore plus lorsque cette expression devient un métier, un choix conscient, et non un fantasme imposé par d’autres. Il faut du courage, de la confiance, et une vraie force intérieure pour revendiquer sa sensualité comme un langage, une puissance, une forme d’art. Moi, je vois mon corps comme un outil d’expression, un terrain de liberté. J’apprends à l’aimer, à le respecter, à le revendiquer.

Pourquoi as-tu voulu devenir membre de la famille Playboy ?

Depuis que je suis toute petite, j’ai toujours été fascinée par les femmes qui apparaissent dans les pages de Playboy. Pour moi, elles représentaient bien plus que de simples modèles : elles incarnent la liberté, la confiance en soi, l’élégance, et surtout, une féminité assumée. Elles dégageaient une force et une présence qui m’ont profondément marquée. C’est en les regardant que j’ai commencé à rêver, moi aussi, de pouvoir un jour faire partie de cet univers. Grandir en admirant des icônes comme Britney Spears, symbole d’émancipation et de sensualité, m’a également poussée à voir Playboy comme un monde où la femme prend le pouvoir sur son image. Certaines figures de la pop culture comme Kim Kardashian, qui a su utiliser son passage par l’univers Playboy pour bâtir un empire et redéfinir les standards de beauté, m’ont aussi énormément inspirée. Elles ont prouvé qu’être une Playmate, ce n’est pas seulement poser pour des photos : c’est incarner un message de force, de modernité et d’affirmation de soi. Aujourd’hui, devenir membre de la famille Playboy serait pour moi l’accomplissement naturel de ce rêve de petite fille — et surtout une manière de porter à mon tour ces valeurs de liberté, de glamour et d’audace.

Quelles sont tes inspirations dans l’art et dans la vie ?

Je suis profondément passionnée par la musique techno, en particulier par la scène berlinoise. J’ai le plaisir de travailler dans l’industrie musicale lyonnaise au sein du label et agence Neo Record , ce qui me permet de vivre pleinement cette passion au quotidien. Berlin reste pour moi une référence incontournable, avec son ambiance brute, libre et radicalement artistique. Des figures comme Sven
Marquardt m’inspirent énormément — à la fois pour son travail photographique, mais aussi pour ce qu’il incarne : une esthétique underground, un regard puissant sur l’humain, et un engagement total dans l’art de vivre techno. J’aime aussi beaucoup l’univers industriel porté par des artistes comme Metaraph
ou Krysta Bourgeois. Leur approche mêle sonorités dures, visuels forts et identité marquée. Ce sont des artistes qui osent, qui racontent quelque chose de vrai et de viscéral. Du côté de la mode, mes inspirations vont au-delà du style : Rick Owens et Michèle
Lamy sont pour moi des références absolues. Ils représentent une vision libre, audacieuse et profondément artistique de l’esthétique. Leur manière d’incarner leur univers, de repousser les codes, de fusionner le corps, l’art et la mode… c’est bien plus qu’une inspiration : ce sont de véritables modèles pour moi.

As-tu d’autres projets en parallèle ?

Oui, je termine actuellement mes études en industries culturelles et créatives. En parallèle, je travaille dans un label lyonnais sur différents postes artistiques. J’ai aussi le projet de partir à Berlin pour intégrer un cabaret, afin de développer ma pratique à l’international.

Quels sont tes rêves aujourd’hui ?

Mon rêve, c’est de pouvoir vivre pleinement de ma passion dans l’industrie musicale, tout en développant mon projet à l’international, au-delà des frontières françaises.

Photos : @nyaonyao_ / @laurele2n
MUA : @gemiartist / @xynaa.artist