Les derniers beaux jours viennent de mourir dans la mélancolie de l’automne… Les chevaux vont rentrer dans leurs écuries ! Mais d’abord, une dernière apparition auprès de Ness, notre playmate du jour. Découvrez son shooting réalisé pour nous et son interview :

Playboy France : Peux-tu nous dire qui tu es ? Que dirais-tu à un étranger si tu voulais qu’il sache tout de toi (tes goûts, tes loisirs, ta personnalité, ta localisation, ton âge, tout ce que tu veux partager) ?

Je dirais que je suis quelqu’un de solaire, née en plein été, sous le signe du Lion. Amoureuse de l’amour, rêveuse la tête dans les nuages. J’aime le mauve, l’automne, la mer, la nature qui ressource. J’aime la musique, le cinéma, les discussions qui durent, les regards qui en disent long. J’aime la mélancolie, la nostalgie et la poésie. J’aime danser, créer, ressentir. J’aime les femmes, les corps, les émotions qui submergent.

Je cherche le beau, l’authentique, le vivant. Je vis intensément, parfois trop, mais je vis toujours pour de vrai, sans faux-semblants.

Comment es-tu entrée dans le mannequinat et surtout dans le mannequinat érotique ou sensuel ?

À la base, je suis comédienne, et c’est un peu par hasard que j’ai commencé à faire de la photo. Pour être honnête, je ne m’attendais absolument pas à me retrouver dans ce milieu, car au début, j’étais assez mal à l’aise devant l’objectif, surtout lorsqu’il ne s’agissait plus d’un rôle, mais simplement de moi.

Au fil du temps, j’ai commencé à comprendre que je pouvais aussi bien mêler acting et modeling. Je me suis donc créé des personnages à travers chaque projet afin de les rendre un peu plus vivants.

Je ne me considère pas comme mannequin érotique. Pour moi, ce shooting Playboy est avant tout une expérience artistique : une façon de me prêter au jeu, d’explorer un univers différent en incarnant une cowgirl sexy, libre et affirmée.

Que ressens-tu à propos de la sexualité et de ton propre corps ?

J’ai toujours affirmé et revendiqué que mon corps et ma sexualité m’appartiennent, et à moi seule. Pour moi, la sexualité est une force intime, une énergie qui m’appartient et que je choisis d’exprimer à ma manière, quand je le veux et avec qui je le décide.

Être à l’aise avec son corps, l’aimer, se le réapproprier malgré les standards et la pression, c’est ça, la vraie liberté. C’est ce que je tends à faire au fil des années, malgré mes complexes et mon propre regard parfois malveillant, perverti par les codes qu’on nous a ancrés depuis le plus jeune âge, comme le fameux « il faut souffrir pour être belle ».

J’ai choisi la cowgirl pour cet édito, car pour moi, c’est une figure de liberté, de force et d’indépendance, qui mène la danse. Qui tient les rênes. Qui n’a besoin de personne pour être validée.

4 — Pourquoi as-tu voulu devenir membre de la famille Playboy ?

J’ai voulu faire partie de cette aventure pour affirmer ma voix par mes mots et célébrer mon corps à travers l’image, au sein d’une icône intemporelle de la pop culture : Playboy.

Quelles sont tes inspirations dans l’art et dans la vie ?

Les femmes, et particulièrement celles qui m’entourent, je les trouve fortes et inspirantes.
Ce n’est pas un hasard si j’ai voulu composer une team entièrement et 100 % féminine pour cet édito :

SEPPSHOTS à l’image,
Eloquence Agency à la direction artistique,
Judegoyave au makeup,
et Louison Bazas, notre cavalière, avec sa jument Vanille pour ce projet.

As-tu d’autres projets en parallèle ?

Je suis de nature à ne pas supporter de rester inactive. J’ai plusieurs projets en cours : des tournages de fictions, des clips et des shootings en tant que modèle. En ce moment, je me suis lancée dans l’écriture, dans l’espoir de réaliser prochainement un court-métrage.

Quels sont tes rêves aujourd’hui ?

Aujourd’hui, mon rêve est de vivre pleinement de mon métier de comédienne tout en me laissant porter par des projets chaque jour plus stimulants et inspirants. Je veux que chaque matin soit différent, qu’il soit une nouvelle opportunité de créer et d’explorer.

Photo : @seppshots
DA : @eloquence_agency