Flexotika est une déesse comme on en trouve dans la mythologie grecque sauf qu’elle surgit du soleil flamboyant d’Amérique du sud, elle s’enroule autour de vous comme un serpent et vous serre bien fort en vous charmant avec son accent scintillant. Mais surtout, elle danse ! Elle a fait de sa vie une danse et de sa philosophie de vie un art. Elle a transformé l’omniprésence sexuelle en une force artistique et élégante. Flexotika ne s’arrête jamais : en grande professionnelle, elle donne des cours, elle excelle en danse en talons hauts, en pole, en souplesse, et c’est une showgirl qui se produit partout, en France et ailleurs. Mais à Playboy, nous la connaissons en particulier parce qu’elle fait partie des fidèles à qui nous faisons appel pour nos soirées où elle enchante les présents. S’il y a bien une playmate qui mérite d’avoir la parole, parce que pleine de sagesse, de drôlerie et d’intelligence, c’est elle !

 

Que dirais-tu à un inconnu intéressé par toi et ton travail pour le décrire de la meilleure manière possible ? Tu as un background très multiculturel, non ?

On pourrait dire ça, oui, car je me considère vraiment comme une citoyenne du monde car je n’ai jamais vraiment pu avoir des racines d’un seul endroit. Je suis née en Amérique du Sud mais j’ai grandi partout aux États-Unis, à New York, New Jersey, en Caroline-du-Sud entre autres, et aussi au Chili, en Argentine, en Colombie, au Pérou… Et maintenant je suis ici à Paris depuis sept ans. Le mélange des cultures me fait voir la réalité avec plus de recul. Nous sommes tous « un » et on ne fait que se complémenter les uns aux autres. De là vient l’idée de mélanger ce que j’ai appris dans mon parcours, mon expression artistique est plutôt exotique ! Grâce à ça, j’ai aussi été en Inde où mon amour pour la souplesse a été approfondi transformer cette passion vers la contorsion. Après, j’ai voulu mélanger cela avec la danse contemporaine, l’acrobatie tango, et finalement la pole dance. De là est né Flexotik-ART !

Qui sont tes inspirations ?

Mon frère. Il est mort il y a 7 ans. C’est ma principale source d’inspiration. Il l’a toujours été. Il faisait de la peinture et toujours voyait le bien chez toutes les personnes et surtout il a toujours cru en moi sans hésiter.

Tu as inventé ton propre style de danse que tu appelles le Flexotik-ART, un show à succès nommé « Let me bend your mind » et également une expérience lifestyle que tu appelles la FlexoTikart experience : peux-tu nous détailler ce dont il s’agit dans chaque cas ?

LET ME BEND YOUR MIND, c’est mon show signature, c’est de la contorsion sexy. C’est une espèce d’allégorie que j’essaye de démontrer de différentes façons. Il y a différentes versions : parfois avec un serpent, ou avec la barre de pôle dance, ou encore avec un lit !

Tu sembles très à l’aise avec la sexualité ou ton propre corps : est-ce une partie importante de ton processus créatif et de ta vie ?

Bien sûr, tout est lié. Tout est connecté. Je travaille beaucoup avec le royaume de l’invisible, je pratique la méditation. Du coup je suis vraiment à l’aise dans les royaumes du visible ! Je travaille beaucoup avec mon énergie sexuelle créatrice. Le tantra fait grandement partie de ma vie.

Pourquoi ce désir de collaborer avec Playboy ?

En réalité j’adore la liberté créatrice qu’offre Playboy, on est plus en contrôle du contenu qu’on veut partager !

Quelle est ton actualité et quels sont tes rêves ?

Je travaille sur mon livre que je vais titrer « Let me bend your mind ». C’est un recueil de mon journal intime et de photos non-censurées. Il sera bientôt publié si la maison d’édition confirme. En ce moment, je suis en train d’apprendre le russe, je suis une passionnée des langues étrangères et aussi de la danse, alors je danse partout en Europe, que ce soit dans mes shows, dans des écoles de danse où je donne des ateliers… Et en même temps je travaille sur le développement de ma marque Flexotik-ART et de mon show signature LET ME BEND YOUR MIND. Je n’ai pas des rêves mais des buts à accomplir – ce dont je n’aime pas trop parler jusqu’à ce que ce soit fait. C’est mieux comme ça !